Gape veut maintenir le cap
Publié le 18/11/2019
Les deux formations à la RSE dispensées par VEE et BPi ont convaincu Didier CRENN, dirigeant de l’entreprise Gape de Vouneuil-sous-Biard, spécialiste des machines spéciales (avec la société CEMES), des automatismes, de la robotique et de l’électricité industrielle, de se lancer dans l’aventure.
Il ne prétend pas avoir définitivement tracé toutes les lignes de sa stratégie. Ni même cerné les limites de son investissement personnel. Mais une chose est certaine : Didier CRENN et la RSE, c’est une affaire qui roule !
Le dirigeant de Gape, successeur de Didier GEORGET, ancien président du MEDEF Vienne, trente ans passés au sein de l’entreprise, surfe sur la vague sans ciller. « Sans chercher à tout prix la certification », assure-t-il, mais avec la ferme ambition d’élargir progressivement le champ de ses prérogatives. « J’ai longtemps repoussé la décision de m’engager, car je n’avais personne pour porter le projet, mais il faut bien commencer un jour. Et après tout, de la RSE, on en fait déjà depuis plusieurs années sans même toujours le savoir ou le faire savoir. Quand, en 1991, on a institué la complémentaire dans l’entreprise, c’était de la RSE, non ? »
Outre la consultation des parties prenantes de l’entreprise, Gape a déjà procédé au diagnostic de son empreinte carbone et effectué 80% de la dématérialisation de ses documents papier. « Aujourd’hui, nous réfléchissons à l’aménagement de postes de télétravail », prévient Didier CRENN.
Le handicap intégré
Des priorités environnementales et sociales que rejoint une volonté viscérale de « faire le bien » autour de soi. Cet engagement sociétal se traduit par des actions de mécénat ou de sponsoring, ici en faveur de l’Université, là de fondations d’aide à la recherche, là encore d’associations sportives. « Et puis, insiste le dirigeant, nous accordons une large place à l’inclusion. Trois de nos salariés sont en situation de handicap. C’est donc un sujet qui nous concerne au premier chef. »
A ce titre, Gape a participé à l’opération « Un jour, un métier », ouvrant ses portes à trois personnes handicapées -« une expérience à renouveler »- et en fera bientôt de même avec le challenge « Qu’handi-tu ?», qui promeut la pratique du sport par des quatuors composés d’un valide, de deux personnes avec handicap et d’un accompagnant.
La PME vouneuilloise en est la preuve : en termes de RSE, il n’est de limites que celles qu’on se fixe.